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  • : www.belcaire-pyrenees.com
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  • : BELCAIRE capitale du Pays de Sault en Languedoc Roussillon. Au départ j'ai réalisé ce site pour partager les retrouvailles 33 ans après, de 17 copines, dans cette région authentique préservée en territoire cathare au pied des Pyrénées. Mais je me suis aperçu que l'Aude n'était pas assez mise en valeur, alors amoureux de cette région et la passion étant là, j'ai réalisé des reportages pour vous présenter ce département aux lieux chargés d'histoire. Ce site a pour but surtout de vous faire découvrir cette région authentique, plein de charme qu'il faut aller visiter.
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31 août 2023

SONDAGE !!
Qu'est-ce que les visiteurs pensent vraiment du site ?
C'est le premier anniversaire du site, j'ai eu l'idée d'un petit sondage anonyme qui vous permet de laisser un avis sur celui-ci.
C'est le moment de participer et de vous exprimer, dites moi ce que vous en pensez.
Une précision, dans le sondage, si vous répondez OUI à la question : " voudriez-vous voir d'autres sujets abordés", pensez à m'envoyer un message pour me soumettre vos idées".

Vous accéder au questionnaire directement à partir du Menu, en haut à gauche, ou en cliquant sur l'image "SONDAGE" ci-dessous
 
après avoir voté, vous pouvez visualiser l'évolution des résultats des votes.
Merci pour votre participation et  fidélité.

Les premiers résultats : Pour le moment 100% des votants trouvent que j'ai raison de faire la promotion de cette région, et que la majorité voudrait voir d'autres sujets abordés, écrivez moi directement pour me soumettre vos idées cliquez sur le petit chien Roméo !
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Un reportage peut en cacher un autre !
Pour ne pas rater la diffusion d'articles nouveaux et si ce n'est pas déjà fait, je vous conseille de vous inscrire sur ma Newsletter en cliquant ici pour être informé personnellement par un email en temps réel.
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5 décembre 2018

Bonjour à toutes et tous

Je vous remercie pour vos témoignages de sympathie et de soutien pour le décès de mon mari Jean-Pierre. Il adorait son blog et y consacrait beaucoup de temps. C'était un passionné et vos commentaires et visites l'aidaient à se battre et continuer.

Il est parti si vite... Julie notre petite chienne l'attend elle s'était habituée à son absence pendant ses nombreuses hospitalisations et lui faisait une telle fête à son retour.

Que ça va être difficile de continuer sans lui.

 

MERCI A VOUS pour votre fidélité en son nom et au mien.

JOELLE

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3 décembre 2018

J'ai l'immense regret de vous annoncer que Jean-Pierre nous a quitté ce 27 novembre 2018, le corps usé, après quatre années d'un long et difficile combat contre une maladie rare dont on venait seulement de découvrir le nom, il y a deux mois. Il a été très courageux. Il était mon ami. Je salue l'homme de coeur qui a tout fait pour partager au monde sa passion, sa région, son pays. Ses reportages étaient magnifiques. Adieu Jean-Pierre. Je suis certain que des centaines de personnes seront également très attristées d'apprendre cette nouvelle et penseront à toi, ainsi qu'à Joëlle.
Eric

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27 novembre 2018

Si le hasard t'amène, le plaisir te ramènera ! Voici le 12 ème reportage consacré aux photos souvenirs de Belcaire et villages environnant. Si vous désirez voir les onze reportages précédents, consultez les quatre SOMMAIRES ICI.

Je remercie Patrick Vaissière habitant de Belcaire pour m'avoir fait parvenir ces quelques photos souvenirs. Il est toujours intéressant et utile de ce "retourner" sur son passé en mémoire de ses ancêtres. Merci encore à Patrick.

Si vous avez des photos souvenir, n'hésitez pas à me les envoyer, je ferai volontiers un autre article.

Chacun détient un petit bout de l'histoire et mon propos est de rassembler ici toutes les informations objectives sur l'historique des villages. Les infos sont rares vous pouvez toujours m'aider pour compléter ce reportage. Mon savoir est modeste et ma soif d'apprendre est immense, alors n'hésitez pas à apporter votre "pierre" à ce reportage.

Faire découvrir l'Aude avec ses beaux paysages, villages et châteaux, est le seul but que je me suis fixé. Comme vous l'imaginez c'est un "travail" de tous les instants qui demande une certaine passion. Merci à tous ceux qui veulent bien partager leurs photos dans cet objectif. Je constate que vous appréciez mes reportages, qu'ils ne vous laissent pas indifférents et qu'ils aiguisent votre curiosité. Pensez à laisser vos commentaires à la fin de l'article, ils sont les bienvenus, et si vous avez des idées d'articles futurs, contactez moi... Merci de faire suivre à vos relations l'adresse de mon site 

www.belcaire-pyrenees.com

Votre participation sera la bienvenue, n'hésitez pas à m'envoyer vos photos, vos documents, afin d'illustrer les reportages sur vos villages que vous aimez. Je vous souhaite beaucoup de plaisir lors de la lecture de cet article.

 

 

Ramassage des pommes de terre pendant la 2ème guerre mondiale dans les années 40 par la famille MEDUS

La batteuse, installée à la Coume en face l'actuelle maison de Jean Perpère. L'équipe prend un moment de pose pour le photographe.
La petite fille Hélène, est l'enfant de Pierre Médus. Pierre est à gauche du duo des hommes du centre.
Cette photo a été prise le 19 août 1944, soit 11 jours après les événements que les nazis ont engagés contre le maquis de Picaussel.
On peut distinguer sur la batteuse un drapeau tricolore qui trône fièrement.

Photo de mission en 1949, peut être dans le quartier de Ferrières.

Fête de Belcaire en 1952, les filles viennent de passer leur certificat d'études, et se promènent devant chez Bayle.
de gauche à droite, Jacky Théron, Paulette Danjou, Hélène Médus et Monique Cazail
.

Mariage d'Hélène Médus dite "Néné"en 1957 (montée derrière l'ancienne perception)

Dépiquage par la famille Médus- Vaissière dans les années 60.

Pierre Médus et sa famille pour le départ aux champs en 1960.

Une révolution, moissonneuse batteuse en 1965.

Les foins à Belcaire en 1965.

Construction de la maison Vaissière en 1965 à Belcaire, à la Versane.

Construction de la maison Vaissière en 1965 à Belcaire, à la Versane.

Belcaire, les foins en 1966 par la famille Médus.

Belcaire, les foins en 1966 par la famille Médus.

Belcaire, les foins en 1966 par la famille Médus.

Moissons à Belcaire à la "Versane" en 1968. Le petit garçon est Patrick Vaissière, de dos à l'ensachage Léon Toustou.

Moissons à Belcaire à la "Versane" en 1968. Le petit garçon est Patrick Vaissière, de dos à l'ensachage Léon Toustou.

Belcaire, hiver 1968 à la "Versane".

Belcaire, hiver 1968 à la "Versane".

Belcaire, hiver 1971, la "Versane"depuis la route de Trassoulas.

Belcaire, Mr Pierre Médus dit" l'aboucat" (l'avocat) et son épouse devant les très nombreux paniers et objets en bois qu'il faisait pour 
passer le temps dans les années 1970.

Bélesta, photo de l'équipe de rugby A.S.B. champion des Pyrénées saison 1956-1957 , entraîneur A. Boulbes et capitaine de l'équipe A. Naudi. Photo envoyé par Miguel Gérard.

 

N'hésitez pas, envoyez moi vos photos je pourrais réaliser un autre reportage qui fait toujours plaisir aux habitants de cette région de l'Aude, le pays de Sault, tous les villages sont concernés et vos photos peuvent être publiées.

 

 

Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires en bas de l'article. 

Vous désirez être averti de la parution d'un nouvel article ? Inscrivez-vous sur la Newsletter ICI

Tous mes remerciements aux internautes photographes qui ont bien voulu partager et grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! 
Voici mon adresse mail pour m'adresser vos documents ou prendre simplement contact : 

 jp@belcaire-pyrenees.com 

Consulter aussi les 4 SOMMAIRES du menu, tous les reportages y sont répertoriés. Un clic sur le titre vous permet consulter celui qui vous intéresse.

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Votre aide est la bienvenue ! Vous désirez participer et me proposer des articles avec ou sans photo, écrivez-moimon adresse email pour me joindre est indiquée ci-dessus.

Julie logo juillet 2014 495x350

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15 octobre 2018

Si le hasard t'amène, le plaisir te ramènera ! Découverte de Belvianes-Cavirac près de Quillan. C'est un reportage qui m'a posé quelques soucis pour le réaliser, fautes d'informations et de photos. Si vous avez des éléments et des photos, n'hésitez pas à me les envoyer, je compléterai volontiers l'article.

Chacun détient un petit bout de l'histoire et mon propos est de rassembler ici toutes les informations objectives sur l'historique de ce village de Belvianes. Les infos sont rares vous pouvez toujours m'aider pour compléter ce reportage. Mon savoir est modeste et ma soif d'apprendre est immense, alors n'hésitez pas à apporter votre "pierre" à ce reportage.

Faire découvrir l'Aude avec ses beaux paysages, villages et châteaux, est le seul but que je me suis fixé. Comme vous l'imaginez c'est un "travail" de tous les instants qui demande une certaine passion. Merci à tous ceux qui veulent bien partager leurs photos dans cet objectif. Je constate que vous appréciez mes reportages, qu'ils ne vous laissent pas indifférents et qu'ils aiguisent votre curiosité. Pensez à laisser vos commentaires à la fin de l'article, ils sont les bienvenus, et si vous avez des idées d'articles futurs, contactez moi... Merci de faire suivre à vos relations l'adresse de mon site 

www.belcaire-pyrenees.com

Votre participation sera la bienvenue, n'hésitez pas à m'envoyer vos photos, vos documents, afin d'illustrer les reportages sur vos villages que vous aimez. Je vous souhaite beaucoup de plaisir lors de la lecture de cet article.

 

Belvianes et Cavirac se situent à 127 km de Toulouse, 57 km de Carcassonne, 120 km de Narbonne, 72 km de Perpignan, 32 km de Limoux et 237 km de Cahors.

Belvianes et Cavirac se trouvant de part et d'autre des rives de l'Aude.

Une vue aérienne de Belvianes et Cavirac.

Une villa d'époque gallo-romaine appartenant à un prénommé "Balbius" pourrait être à l'origine du nom de la commune. On ne sait que peu de chose sur l'histoire de l'agglomération si ce n'est que le village relève de la couronne de France dès la fin du XIVème siècle.

Toponymie : Une villa d'époque gallo-romaine appartenant à un prénommé Balbius pourrait être à l'origine du nom de la commune.

Blason de Belvianes : De sable au pal bretessé d'argent.

Blason extrait de l'armorial général de France de Charles d'Hozier 1696, dans la graphie ancienne Belvianes est écrit : Belbianes.

On connait peu de chose sur l'histoire de ces villages si ce n'est qu'ils relèvent de la couronne de France. On sait qu'au XIVème siècle, les deux villages font partie d'une seigneurie relevant directement du roi de France, mais la communauté, à la fin du Moyen Âge, est néanmoins soumise à la une famille noble séjournant dans le château de Belvianes.

Au XVIIème siècle, le conflit entre le seigneur de Belvianes et Monseigneur Pavillon, évêque d'Alet, défraie la chronique. En effet, le prélat ne peut tolérer que le gentilhomme vive en concubinage et finit par l'excommunier.

Belvianes et Cavirac séparés par l'Aude.

C'est à partir du XIXème siècle que la commune commence à prendre une petite importance et sort de son autarcie. Tout d'abord avec le percement d'un premier passage des gorges de la Pierre-Lys, œuvre de l'énergique curé Félix Armand, permettant dès lors de communiquer avec le Roussillon et l'Espagne et de désenclaver un peu plus le village.

La forêt de Fanges était source de richesse pour les villages qui t exploitait sapins et hêtres, auxquelles on rajouta l'épicéa, introduit en 1860. Les troncs étaient acheminés par flottage libre sur l'Aude vers Quillan d’où, assemblés en radeaux, ils descendaient le fleuve jusqu’au canal du Midi. Sur la rive gauche fut installée une filature de laine transformée, vers 1825, en une usine sidérurgique. Il n’en reste plus aujourd’hui que le laminoir, encore conservé dans les bâtiments de la scierie actuelle.

Une vue aérienne de Belvianes et Cavirac.

Au milieu du XIXème siècle, une terrible épidémie de choléra sévira dans l'Aude et fit des ravages dans la population.

Les deux villages Belvianes et Cavirac sont séparés par l'Aude au débouché des gorges de la Pierre Lys. Belvianes se trouvant sur la rive gauche et Cavirac sur la rive droite.

Dès 1833 les communes de Belvianes et de Cavirac fusionnent pour devenir "Belvianes-et-Cavirac". Ses habitants sont appelés les Belvianais et les Caviracois.

Au recensement de 2015 on comptait 275 habitants. En 1793, 227 habitants peuplaient le village. Le plus fort taux de population du village fut atteint en 1896 avec 783 habitants.

L'ÉGLISE SAINT-JACQUES DE CAVIRAC

L'église Saint-Jacques de Cavirac date du  XIème siècle restaurée au XIXème siècle.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1948.

L'église Saint-Vincent de Belvianes, le porche d'entrée se trouve à gauche dans la petite ruelle.

L'église Saint-Jacques de Cavirac.

L'église était une dépendance du monastère bénédictin de Saint-Jacques de Joucou, fondé en 873. Une maison monastique lui était attenante, mentionnée avec l'église en 994, 1085 et 1639. En 1318, les revenus furent unis à la collégiale de Saint-Paul-de-Fenouillet. Au XVIème siècle, le seigneur temporel était l'archevêque de Narbonne. L'église ne paraît avoir subi aucune modification depuis sa construction, hormis quelques remaniements (oculus oriental, clocheton, fenêtres latérales). L'édifice pourrait appartenir au XIème siècle, mais il pourrait s'agir de l'édifice cité en 994. L'absence de voûte sur la nef, l'évasement de cette nef vers le choeur, le choix polychrome des matériaux constituent autant de caractères qui permettent de le dater de la fin du Xème siècle. Le plan présente une nef unique avec abside demi-circulaire séparée de la nef par une travée de choeur voûtée en berceau. L'abside est voûtée en cul de four. A l'extérieur, l'abside est décorée par une bande lombarde continue avec treize arcatures. Ces arcs reposent sur de petites consoles pyramidales sans décor. Les fenêtres ont toutes été modifiées. La porte d'entrée actuelle, au sud, est en plein cintre, du type lombard à deux rouleaux. Le mur occidental est surmonté par un clocheton à deux baies dont la partie supérieure a visiblement été remaniée.

Le village de Belvianes.

 

LE TUNNEL DE PIERRE LYS

Percement d'un tunnel ferroviaire de Pierre Lys, d'une longueur de 1382 m, réalisé en trois ans de 1896 à 1899. C’est dans un environnement chaotique et pour le moins hostile qu’il fallut faire passer le tunnel. La belle entrée du tunnel, accessible depuis un passage à niveau du village de Belvianes en suivant l’ancienne plateforme ferroviaire, a été réalisée façon château fort avec créneaux, merlons, corbeaux, tourelle et arcade latérales.

C'est le 22  mai  1904, à la Pentecôte que fut inaugurée la ligne de chemin de fer entre Quillan et Saint-Paul-de-Fenouillet passant par Belvianes et traversant les gorges de la Pierre-Lys. De nombreux travailleurs de ces chantiers des tunnels de la Pierre-Lys finiront par peupler la commune.

D'après la vie quotidienne des Paysans du Languedoc du XIXème siècle.

Daniel Fabre et Jacques Lacroix 1973.

La communauté révolutionnaire de Counozouls :

"A la Révolution, la nouvelle propriétaire, la marquise de Poulpry, ayant figuré sur la liste des émigrés, ses biens furent mis sous séquestre, puis confisqués et vendus en partie. Le 20 octobre 1800, la marquise ayant obtenu sa radiation de la liste des émigrés, rentrait en possession de ses biens non vendus et notamment de ceux de Counozouls. A son décès, le 17 janvier 1814, le baron Jean de la Rochefoucauld héritait en qualité de légataire universel. Par acte du 30 juillet 1894, tous les biens, immeubles, situés sur les territoires des communes de Roquefort-de-Sault, Sainte-Colombe-sur-Guette, Le Bousquet, Escouloubre, Axat, Cavirac, Belvianes, Lapradelle-Puilaurens, Salvezines, Caudiès et Counozouls sont vendus pour 2 000 000 de francs à un sieur Jodot. Les biens de la seule commune de Counozouls comprenaient, du nord au sud et en remontant la vallée, la forêt des Bailleurs (675 hectares) et la forêt de Lapazeuil (1594 hectares), au fond de la vallée la scierie des Fournas, la métairie de Becaud (13 hectares) et la scierie de la Moulinasse, enfin à Counozouls même, un moulin et une maison d'habitation. "

 

LES GORGES DE LA PIERRE LYS

L'Aude, en dévalant les Pyrénées depuis sa source, dans le Capcir, a taillé dans le calcaire une suite de canyons majestueux comme les gorges de Saint-Georges mais surtout celles de la Pierre-Lys. Ce canyon de deux kilomètres de longueur, de vingt mètres de large, avec des falaises de plus de 300 m, est le site naturel le plus visité du département de l'Aude. Régulé par les barrages de Matemale et Puyvalador, le torrent ne s'assagit qu'en aval de Quillan.

Les gorges ne sont franchissables qu'à pied par le cours du fleuve lorsque son niveau est bas et ceci jusqu'à l'époque moderne. La rivière est néanmoins utilisée au moins depuis le Moyen-Âge pour le transport et le commerce du bois par les radeliers ou carassiers (de l'occitan carràs, grand radeau de bois)1. L'obstacle naturel que constituent les gorges marque la frontière entre le Razès proprement dit, et la région historique de Fenouillèdes.

 

Le passage du défilé de la Pierre-Lys fut l'œuvre de l'abbé Félix Armand, qui donna lui-même solennellement le premier coup de pic au pied du rocher qui barrait l'entrée de la vallée ; cinq ans après, en mai 1781, un étroit et tortueux sentier passait déjà à travers cette masse énorme. La Révolution française interrompit la suite des travaux ; mais l'œuvre fut reprise plus tard avec courage, et menée à bonne fin par l'abbé Armand. Le marquis d'Axat fit réaliser à ses frais la partie de la route menant du défilé jusqu'à Axat.

En 1821, le chemin qui était devenu une route fut classé route départementale et toute une région considérable, riche en forêts, en bestiaux, en fourrages, en sources thermales et minérales, jusqu'alors isolée et comme enfermée, se trouva dès lors en facile communication avec Quillan et le reste du département.

Le 22 mai 1904, à la Pentecôte, est inaugurée une ligne de chemin de fer entre Quillan et Saint-Paul-de-Fenouillet passant par Belvianes et traversant les gorges de la Pierre-Lys.

 

LES SEIGNEURS DE BELVIANES

Les sources sont rares sur les seigneurs ayant occupés le château de Belvianes, si vous avez des compléments d'infos n'hésitez pas à me contacter je compléterai ce reportage.

Pour vos recherches, dans la graphie ancienne : Belvianes est écrit: Belbianes et Gayraud est écrit Gaisraut  ou Gaisraud

Le château de Belvianes, je n'ai qu'une photo et très peu d'info sur château.

- le 3 septembre 1398, Pierre Amelin  GAYRAUD seigneur de Belvianes, il est l'époux de Françoise de Castel Fizel (66). Après le décès du noble Jean de Saint Martin seigneur de Castel Fizel, sa soeur Françoise lui succède comme seigneuresse.

- Mars 1371 – 1372. Dénombrement à Belvianes par Pierre-Amiel GAIRAUD (A, 57; B, 85) et en décembre 1389 (A, 31; B, 57 v°).

- En 1530, François DE GAIRAUD, seigneur de Belvianes, fils du noble Jacques de Gairaud seigneur de Blazens. (Infos extraits du manuscrit de Rivel datant du 28 mai 1670).

- Pierre De GAIRAUD ou GAYRAUD, seigneur de Belvianes épousa Jeanne De Ca Nespleda héritière du domaine de Cuxous. Ils eurent un fils :

- Pierre De GAIRAUD ou GAYRAUD, né vers 1580, il fut curé de Cassagnes (66) mais également Seigneur de Cuxous (66). Il était déjà pourvu de la cure de Cassagnes en 1628 mais laissa la plupart du temps ses vicaires s'occuper de la paroisse de Cassagnes. Il aurait fait établir à Cuxous, les fonds baptismaux et le cimetière. Décédé au château de Cuxous le 8 décembre 1663 à l'âge de 78 ans. Inhumé dans la nef de la chapelle de Cuxous.

- Anthony GAYRAUD, seigneur de Belvianes.

 

Autres infos :

Pierre de Nègre se maria en secondes noces  en 1558 avec  Angéline de Gayraud, fille de Pierre de Gayraud, seigneur du  Clat par sa femme Isabeau de Niort (Pays de Sault).

 

Dominique Garcia me communique ces infos provenant des Archives Départementales de l'Aude :

- 1328. La notice figurant sur le document muni d'une couverture en parchemin est très effacée et difficile à lire. Il semble s'agir d'un extrait des reconnaissances seigneuriales faites à noble Arnaud Raymond de Gairaud, seigneur de ? , sans doute d'après un document original de 1328 rédigé par un notaire de Quillan.

- 28 mai 1670. Jugement de maintenue de noblesse en faveur de Jean de Gayraud, seigneur de Blazens (château, commune de Plaigne) et de François de Gayraud, seigneur de Belvianes.

 

Il semblerait que cette famille de Gayraud ou Gairaud serait issu de l'Agenais car j'ai trouvé des infos dans un ouvrage qui s'intitule "Nobiliaire de Guienne et de Gascogne  revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces provinces antérieures à 1789 Tome 4 datant de 1883". Il est fort probable que les deux familles soient liées dans un lointain passé, car dans le document concernant Maguelonne (voir ci-après), il est dit : "Guillaume de Maguelonne fut envoyé par le sénéchal d'Agénois vers les nobles de ladite sénéchaussée".

Il est question d'Agénois comme la famille de Gayraud qui serait elle aussi issue de l'agénois donc originaire de la région d'Agen.

LES MANUSCRITS DE RIVEL

J'ai jugé utile d'insérer ce chapitre à cet article car la famille De Gayraud de Belvianes fut liée à la famille De Maguelonne.

Il y a un certain temps déjà, madame Garcia-Naudy, m'a adressé des documents anciens détenus depuis des lustres dans leur famille originaire de Rivel. Ces documents notariés concernent une filiation de la famille De Maguelonne de Saint-Benoît, branche de la famille De Lévis. Ces manuscrits au nombre de quatre, certains font huit pages, d'autres une page, dateraient de 1300, 1600, 1775 …

Les Maguelonne sont résident au château de Blazens près de Plaigne (château qui existe toujours) et de Saint Benoît près de Chalabre.

Les familles de Gayraud et de Maguelonne de Saint-Benoît, furent liées entre elles.

Rivel se situant au Sud de Chalabre.

Position de Rivel et de Saint Benoît dont il question ici.

La paléographie (du grec ancien palaiόs (ancien), et graphía (écriture) est l'étude des écritures manuscrites anciennes, indépendamment de la langue utilisée.

Les documents partiels qui vont suivre ont été traduits par des paléographes amateurs que je remercie pour leur aide.

- Ce premier manuscrit ci-dessus, est un acte datant du 4 avril 1328, il composé de quatre pages.

Il semble s'agir d'un extrait des reconnaissances seigneuriales de Raynaud LAURENT faites à noble Arnaud Raymond de GAIRAUD, seigneur de ? , sans doute d'après un document original de 1328 rédigé par un notaire public Pierre AYNARD de CANNIS.

Le texte contient aussi une reconnaissance de Barthélemy LAURENT, de Hulhac, fils de feu Guillaume LAURENT, à noble Arnaud Raymond GAYRAUD.

(La transcription du lieu Hulhac dans le texte serait probablement Huniac , hameau situé au Nord Ouest de Pennautier près de Carcassonne au Nord. Il y a une parcelle au Nord/Ouest qui s'appelle A UGNAC.)

- Ce second manuscrit est un jugement datant du 27 mai 1666. Il est composé de huit pages. Dénombrement des biens nobles. Inventaire de production de justifications pour hommage et serment de fidélité au Roi rendu par noble Jean Mathieu de Maguelonne, seigneur de Saint-Benoît.

- Ce troisième manuscrit est un jugement datant du 28 mai 1670. Il est composé de six pages. Jugement de maintenue de noblesse en faveur de Jean de Gayraud, seigneur de Blazens (château, commune de Plaigne) et de François de Gayraud, seigneur de Belvianes (dans le texte Belvianes s'écrit Belliannes).

- Ce quatrième manuscrit datant du 8 février 1775 est composé de six pages. Se sont des lettres royales de nomination à l'office et charge de lieutenant des Maréchaux de France en la sénéchaussée de Carcassonne en faveur d'Henri Marie Barthélémy de Maguelonne, seigneur de Saint-Benoît et lieutenant dans le Régiment de Bourbon Infanterie.

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GÉNÉALOGIE DES MAGUELONNE DE SAINT-BENOÎT

Famille ancienne de la province de Languedoc, qui, selon la tradition, tire son origine des anciens comtes de Maguelonne, dont elle a conservé le nom. Il se trouve que Saint Benoît d'Aniane, patriarche et fondateur de l'ordre de Saint-Benoît, en France, mort le février l'an 821, en est issu, d'après la Vie des Saints, par les Saints-Pères, et l'Histoire ecclésiastique ; il est patron de Saint-Benoît.

Guillaume de Maguelonne fut envoyé par le sénéchal d'Agénois vers les nobles de ladite sénéchaussée, avec lettres closes, portant mandement auxdits nobles et seigneurs, de venir, un certain jour, à Villefranche, pour aller à cheval, avec armes, dans le pays de Gascogne.

Titre original du 30 juin 1345, existe aux archives.

Les anciennes guerres de religion dans le Languedoc et la Révolution ayant occasionné la perte et la destruction des titres filiatifs de cette famille, elle ne prouve une descendance suivie que depuis :

I. Jean de MAGUELONNE, seigneur de Carbonas, par l'effet de l'attachement et de la bienveillance du cardinal de Joyeuse, prouvée par acte du 5 octobre 1601, devant Fermand, notaire et fut viguier de la ville de Chalabre, il y fut fondateur d'un hôpital. Il fut marié, par contrat du 17 novembre 1572, avec mademoiselle Marguerite de Pressoires, fille à noble Emeric de Pressoires, seigneur de Sainte-Colombe, chevalier de l'ordre de Saint-Michel (alors l'ordre du Roi), il eut entre autres enfants :

II. Pierre DE MAGUELONNE, 1er du nom, baron de Saint-Benoît, et viguier de la ville de Chalabre il reçut une commission de monseigneur le maréchal de Joyeuse, pour une compagnie d'infanterie, dont le régiment était commandé par le sieur de Barssa, datée de Carcassonne, le dernier août il reçut une autre commission de M. le marquis de Mirepoix, pour commander dans l'armée du Roi, en qualité d'aide-de-camp, du 28 juin 1621. Il avait épousé, par contrat du 4 septembre demoiselle Jacquette de Combia de Martimort, dont est issu :

III. Pierre DE MAGUELONNE, IIème du nom, baron de Saint-Benoît. Courtanté et Babou, et autres places il servit, ainsi que son père, et se trouva, avec lui, aux sièges du Peysat, Labastide et Limbressac, et pendant la campagne du Roussillon, avec deux gentilshommes et quatre hommes de pied, pour servir volontairement Sa Majesté au siège de Perpignan, selon les certificats du maréchal de Schomberg, du 5 juin et 10 novembre 1642. Il fut relevé des droits de franc-fief (que ladite famille n'a jamais payés), par deux ordonnances de MM. de Miros et Bousquet, intendants de police, justice et finances de Languedoc, du 28 novembre 1638 et 20 mars 1645. Il avait épousé, par contrat du 4 juin 1633, demoiselle Anne de Donault-Mezerville ; fille de messire Jean de Donault, seigneur de Mezerville, et de demoiselle Isabeau de Cominian. De ce mariage sont issus, entre autres enfants :

- 1er. Jean-Mathieu, dont l'article suit ;

- 2ème. Henri-Barthélemy de Maguelonne prêtre et docteur en Sorbonne, reçu le 6 août 1677.

IV. Jean-Mathieu DE MAGUELONNE, baron de Saint-Benoît, etc. conseiller au parlement de Toulouse, né le 11 décembre 1644 ; marié avec demoiselle Marguerite de Pech fille de M. Jean de Pech seigneur de Corneille, et demoiselle Marie Denéa par acte de 1676. Il fut père de :

V. Barthélemy DE MAGUELONNE, baron de Saint-Benoît, conseiller au parlement de Toulouse. Il épousa Jeanne Françoise de Belissens d'Herminis fille de Henri de Belissens-d'Herminis, et de mademoiselle de Benavant-d'Assaillit, par acte de 1717. De ce mariage est issu, entre autres enfants :

VI. Marc-Antoine DE MAGUELONNE, baron de Saint-Benoît, etc., né le 12 mai 1718 ; il fut président, juge-mage, lieutenant-général à la sénéchaussée et siège présidial de Limoux il confirma et dota, par acte du 25 janvier 1757, la fondation et établissement d'une mission à Limoux, faite par Marc-Antoine de Peyre, sieur de Malras, le 13 juin 1690. Il épousa, 1er mariage, par acte de 1744, devant Castel, notaire à Limoux, Marie-Barbe de Peyre, fille de messire Jacques de Peyre, sieur de Malras, président et juge-mage audit sénéchal et présidial de Limoux, et de dame Marie-Thérèse de Liquiore ; et 2 ème mariage avec  demoiselle Anne de Mauléon, fille de messire Blaise de Mauléon, marquis de Nebias, et de dame Anne du Vivier-Lansac, par acte de 1750, reçu de Laran, notaire à Quillan. Ladite Anne de Mauléon, était sœur de l'abbé de Mauléon, comte de Lyon. Ses enfants furent :

Du premier lit :

- 1er. Henri-Barthélemy, qui suit ;

Du second lit :

- 2ème. Marc-Antoine de Maguelonne, mort officier au régiment d'infanterie de Bourbon, où il servait avec son frère aîné ;

- 3ème. Guillaume de Maguelonne, émigré, actuellement chevalier, de Saint-Louis ;

- 4ème. Barthélemy Gabriel de Maguelonne., émigré actuellement chanoine honoraire du chapitre de Carcassonne ;

- 5ème. Christine de Maguelonne retirée au couvent de Notre-Dame, à Toulouse.

VII. Henri-Marie-Barthélemy DE MAGUELONNE, baron de Saint-Benoît, ancien capitaine d'infanterie, lieutenant des maréchaux de France de la sénéchaussée de Carcassonne, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, du 7 septembre 1789 ; en récompense de ses services, chevalier de l'Eperon d'or de Sa Sainteté Pie VII, le 5 septembre il a commandé volontairement la garde urbaine de la ville de Limoux, le 17 mars 1815, pour aller à la défense du Roi. Il a épousé, par contrat du 26 janvier 1806, demoiselle Françoise-Rosalie de Sambucy de Sorgues, fille d'Auguste de Sambucy, baron de Sorgues, chevalier de l'Eperon d'or, et de demoiselle Marguerite d'Izarn de Lormes.

Les Armes (blason) de la famille : d'argent, à la bande de gueules, accostée de deux lionceaux du même au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or. Couronne de comte. Merci à Noëlle Marti-Gerbaud pour la réalisation de ce blason.

 

Voici quelques photos anciennes du village de BELVIANES et DES GORGES DE PIERRE LYS  pour les amateurs :

Belvianes en 1905.

Belvianes en 1905.

Belvianes la Grande Rue en 1905.

Belvianes en 1905.

Autre vue avec Belvianes et en face au premier plan Cavirac en 1905.

Belvianes et les ponts reliant la Gare et Cavirac en 1905.

Belvianes le pont reliant la gare en 1905.

Belvianes et les ponts reliant la Gare et Cavirac en 1905.

Belvianes en 1905 la scierie Pons.

Belvianes en 1905 la route de Pierre Lys.

Belvianes en 1905 la route de Pierre Lys.

Belvianes en 1905

Un doute : est-ce Cavirac ou Belvianes en 1905, on aperçoit un château ruiné à cette époque ? Le clocher ressemble à celui de l'église de Cavirac.

Un internaute pense qu'il s'agit du village d'Axa, voir les commentaires ci-après.

Vue aérienne de Belvianes en 1905.

Belvianes en 1905 la gare.

Les gorges de Pierre-Lys vers 1905.

Les gorges de Pierre-Lys vers 1905.

Les gorges de Pierre-Lys vers 1905.

Les gorges de Pierre-Lys vers 1905.

Bibliographie,  je citerai simplement les documents les plus pertinents :
- Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles.

- Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne tome 1 Saugrain 1726.

- Vie de Nicolas Pavillon évêque d'Alet

tome 1- 1738.

Ainsi se termine ce reportage, en espérant qu'il vous aura intéressé, n'hésitez pas à laisser vos commentaires en bas de l'article. 

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Tous mes remerciements aux internautes photographes qui ont bien voulu partager et grâce à leurs clichés, permettent de documenter et de mettre en valeur ce reportage, que je réalise bénévolement pour la promotion d'une belle région : L'AUDE ! 
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