LE RETOUR DU BOUQUETIN DANS LES PYRÉNÉES !!
Il avait disparu depuis près d'un siècle des Pyrénées françaises. Le bouquetin pourrait y faire sa réapparition l'année prochaine, à la faveur d'une réintroduction. Victime de surchasse, cet animal symbole du patrimoine naturel des Pyrénées, où il est présent depuis la préhistoire, a disparu côté français en 1910. Vingt premiers bouquetins importés d'Espagne pourraient être introduits en avril 2013 dans les Hautes-Pyrénées et autant en Ariège, si la population y est favorable. Les habitants des Pyrénées sont en effet appelés à s'exprimer sur le projet depuis le 20 novembre jusqu'au 19 décembre 2012 ... Et pourquoi pas dans les montagnes et forêts du Pays de Sault ??
Par rapport à l'introduction de l'Ours, pour ma part, je suis plus favorable à ce repeuplement des bouquetins sur l'ensemble des Pyrénées, c'est mon avis ... D'ailleurs à propos de l'ours, un bilan vient d'être fait, je vous donne des infos à la fin de ce reportage, si cela vous intéresse ... Je précise que les photos montrent des bouquetins alpins, sauf les deux dernières qui sont des bouquetins ibériques.
À l'âge adulte, les cornes du mâle atteignent 70 à 100 cm et peuvent peser jusqu'à 6 kg la paire.
Consultation sur la réintroduction du bouquetin en Ariège
La consultation du public sur le projet de réintroduction du bouquetin se déroulera jusqu'au 19 décembre 2012 inclus. Pendant cette période, le dossier présenté par le Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises pourra être consulté : à la sous-préfecture de Saint-Girons et à la mairie d'Ustou, sur le site internet de la DREAL à l'adresse suivante :
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/bouquetin-iberique-r3133.html
Une note de présentation de l'opération sera également à la disposition du public dans les mairies des communes de Couflens, Seix, Oust, Ercé et Aulus-les-Bains.
Toute personne intéressée pourra consigner ses observations sur les registres ouverts à cet effet dans la commune d'Ustou et à la sous-préfecture de Saint-Girons.
Les observations pourront être également adressées par voie postale, à la direction départementale des territoires de l'Ariège, unité biodiversité forêt - 10 rue des Salenques BP10102 - 09007 Foix cedex et devront obligatoirement comporter le nom et l'adresse de leurs auteurs, être datées et signées. Les observations pourront également être formulées par message électronique, comportant obligatoirement le nom et l'adresse de l'expéditeur, envoyé à l'adresse suivante :
pref-reintroduction-bouquetin@ariege.gouv.fr
Le bouquetin est un mammifère de l'ordre des Artiodactyles, de la famille des Bovidés et de la sous-famille des Caprinés.
Réintroduction du bouquetin : consultation publique lancée
La réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées devrait intervenir en avril 2013. Ce projet n'attend plus que la signature, imminente, d'un accord franco-espagnol. Une consultation du public est lancée du 20 novembre jusqu'au mercredi 19 décembre inclus. Elle concerne, dans un premier temps, la réintroduction de 40 bouquetins ibériques (capra pyrenaica), une espèce protégée, dans la zone cœur du Parc national des Pyrénées, à Cauterets.
La préfecture des Hautes-Pyrénées centralisera les avis et à l'issue de la consultation, la DREAL établira une synthèse en vue de la transmission du dossier pour consultation au Conseil scientifique régional de protection de la nature et au Conseil national de protection de la nature pour délivrance d'un avis relatif à l'autorisation de réintroduction.
Les bouquetins viendront de deux sites espagnols, Gredos et Tortosa.
Il y a 100 000 ans, le bouquetin vivait dans toutes les régions rocheuses d'Europe centrale.
Les hommes du Paléolithique supérieur le peignent dans de nombreuses grottes comme par exemple à Lascaux.
Très jeune bouquetin. Trois mois après sa naissance, il se dote en effet d'une paire de cornes ; lesquelles grandissent tout au long de la vie
Chez les petits bouquetins, la reconnaissance des sexes est impossible avant 5-6 mois et reste très difficile jusqu'à 1 an ; on parle alors de cabris.
Au-delà d'un an, il devient possible de différencier les sexes des individus à l'observation par le diamètre des cornes.
Celui des éterlous, c’est-à-dire des jeunes mâles, est plus important : les cornes se font plus épaisses à la base du fait de l'apparition des premières nodosités.
Chez les éterles, jeunes femelles, elles sont plus minces et dépourvues de bourrelets.
Les cornes constituent donc un élément moteur dans la détermination des sexes, mais également dans la détermination de l'âge d'un individu.
Le bouquetin retrouvera les Pyrénées au printemps
Au printemps prochain, le Parc national des Pyrénées devrait accueillir les premiers lâchers de bouquetins. Un programme suspendu à un accord franco-espagnol.
La réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées est programmée pour avril 2013. Mais, comme le précise Gilles Perron, directeur du Parc national des Pyrénées, elle est «suspendue à la signature de l'accord franco-espagnol» régulièrement annoncée comme imminente.
En attendant, de ce côté-ci des Pyrénées, on fait comme si les Espagnols allaient dire oui pour tenir la date des premiers lâchers en avril prochain. Le projet fait l'objet d'une consultation publique actuellement, à la fois dans les Hautes-Pyrénées et en Ariège.
La réintroduction du bouquetin ibérique (capra pyrenaica) débute sur les secteurs de Péguère-Ardiden (Hautes-Pyrénées) et Ustou (Ariège). 40 animaux (20 en 2013 et 20 en 2014), à parité mâle-femelle, seront lâchés sur chacun des deux sites. Puis, en 2015 et 2016, deux autres vagues de lâchers s'effectueront sur le secteur Pic-Long Néouvielle (65). Ensuite, à partir de 2017, le site béarnais de Ger-Gabizos devrait accueillir à son tour des bouquetins.
«L'accroissement annuel est de 30 %. Pour une population viable, il faut atteindre 200 individus», précise Jean-Paul Crampe, expert du bouquetin au Parc national des Pyrénées.
Les animaux viendraient de deux sites espagnols : Gredos (centre de l'Espagne) et Tortosa (sierra du Levant). Les bouquetins passeront une batterie de tests et seront placés en quarantaine avant d'être réintroduits. «Nous devons nous assurer de la garantie sanitaire des animaux», indique Gilles Perron, «Les bouquetins doivent être en bonne santé pour ne pas véhiculer de maladies à la faune sauvage et au bétail et pour que la réintroduction marche». Éric Sourp, responsable scientifique du Parc national des Pyrénées précise que «les opérations de réintroduction du bouquetin dans les Alpes n'ont pas généré de problème sanitaire». Les animaux feront l'objet d'un suivi. Certains seront équipés de balises.
S'agissant du volet financier, le coût de la réintroduction, rien que pour les sites du Parc national des Pyrénées, se monte à 125 000 € par an sur 9 ans, soit 1, 1M€.
La femelle bouquetin également appelée "étagne" est plus petite et plus fine que le mâle. Elle mesure entre 70 et 78 cm de hauteur au garrot pour une longueur comprise entre 1,05 met 1,45 m. Son poids varie entre 35 et 50 kg.
La différence principale par rapport au mâle, réside dans la longueur des cornes. Ces dernières sont en effet beaucoup plus courtes, mesurant 20–25 cm (30 au maximum) et ne pesant que 100 à 300 grammes la paire. Les cornes des femelles sont plus fines et par ailleurs dépourvues de bourrelets.
Un arrêté ministériel datant de 1981, protége intégralement le bouquetin sur tout le territoire national
Le bouquetin introduit dans les forêts du Pays de Sault est-ce faisable ?
Jusqu'au milieu du XVème siècle, le bouquetin était encore répandu dans les massifs des Alpes et des Pyrénées, mais le développement des armes à feu signe très vite sa fin.
L'animal, facile à approcher et à chasser, est alors consommé pour sa viande. La médecine de l'époque toute empreinte de superstitions, lui est alors fatale : les cornes broyées en poudre sont alors utilisées comme remède contre l'impuissance, son sang comme remède contre les calculs urinaires, son os en forme de croix situé au niveau du cœur comme talisman. Enfin l'estomac est utilisée pour vaincre les dépressions.
Le bouquetin mesure entre 75 et 90 cm au garrot pour une longueur, du museau à la queue, comprise entre 1,40 m et 1,60 m. Son poids varie en fonction des saisons, s'établissant entre 65 et 100 kg
Le dossier de réintroduction est consultable sur le site :
www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouve ; fr/bouquetin-iberique-r3133.html
Vous trouverez sur celui-ci :
La consultation sur les projets territoriaux de réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées
La Stratégie Nationale de restauration des Bouquetins en France a donné lieu sur le massif Alpin à plus d’une quinzaine d’opérations de lâcher dans différents parcs régionaux ou national. Pour les Pyrénées et l’espèce spécifique de notre massif (capra pyrenaica), la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité a prévu un volet bouquetin visant à reconstituer une population pyrénéenne à partir d’individus de l’espèce d’origine espagnoles.
Dans ce cadre, deux projets de réintroduction sont portés l’un par le Parc National des Pyrénées dans les Hautes-Pyrénées, l’autre par le Parc Naturel Régional des Pyrénées-Ariégeoises en Ariège.
Un arrêté préfectoral fixe, dans chaque département concerné, les modalités de mise en consultation du public. Les documents mis en consultation sont les suivants :
Pour le volet bouquetin de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité :
● Le Plan de restauration du Bouquetin (Capra Pyrenaica) dans les Pyrénées Françaises 2012 à 2020
Pour le projet en Parc National des Pyrénées :
● Le communiqué de presse
● Une note non technique décrivant le projet
● La demande d’introduction dans le milieu naturel de Bouquetin
● L’étude de faisabilité du projet
Pour le projet en Parc Naturel Régional des Pyrénées-Ariégeoises :
● Le communiqué de presse
● Une note non technique décrivant le projet
● La demande d’introduction dans le milieu naturel de Bouquetin
● L’étude de faisabilité du projet
Le bouquetin se déplace généralement au pas, mais il est capable de galoper très rapidement jusqu'à 50 km/h et faire des pointes avoisinant les 70 km/h
Le bouquetin est un animal des hautes montagnes, mais selon les saisons, l'altitude à laquelle on peut les trouver varie de 500 à 3 000 m.
Sur le site vous avez également accès à des renseignements sur la présentation de l'espèce , sur le Statut de protection et de conservation , sur les Menaces et causes de disparition ainsi que sur la Stratégie de conservation.
Vous pouvez aussi télécharger des documents au format PDF dont voici la liste :
● Plan Restauration Bouquetin Pyrenees 2012-2020
● Demande introduction
● Note non technique
● Étude de Faisabilité
● Avis au public Bouquetin 65
● Avis au public Bouquetin 09
Aujourd'hui, les Alpes françaises abritent environ 8 700 animaux (estimation 2005), et c'est le Parc national de la Vanoise qui abrite la plus grande population : environ 2 600 individus.
On trouve aussi le bouquetin en Haute-Savoie, dans Belledonne, le Vercors, les Écrins, l'Ubaye ou le Mercantour. Au printemps 2010, il est réintroduit dans le massif de la Chartreuse.
Le bouquetin est un animal ruminant des hautes montagnes. Il boit très peu, se contentant souvent de la rosée du matin. Au printemps, il se nourrit d'arbustes, tels le noisetier ou l'aune vert, appréciant leurs pousses tendres et vertes.
L'hiver, il se nourrit de la rare végétation accessible composée de lichens et de mousses.
Le bouquetin est un animal polygame. La période de rut commence début décembre pour se terminer mi-janvier.
Précision : toutes les photos que vous avez pu voir jusqu'ici montrent des bouquetins alpins, la race de bouquetins ibériques qui sera réintroduite dans les pyrénées françaises est représentée sur les photos ci-après
Voici les bouquetins ibériques qui seront réintroduits, photos rajoutées, suite au commentaire de José Luis Rodriguez que je remercie pour ces photos
Bouquetins ibériques
Un bilan intéressant vient d'être réalisé sur l'introduction de l'ours dans les Pyrénées,
Extrait du journal La dépêche du 23 novembre 2012
Titre : 113 animaux victimes des ours : les Pyrénées Ariégeoises les plus touchées
La direction régionale de l'environnement fait le point sur l'ours et invite le public à se prononcer sur la réintroduction du bouquetin des Pyrénées.
La DREAL (Direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement) a publié les chiffres de la prédation de l'ours sur l'ensemble des Pyrénées françaises pour la période allant du 1er janvier au 31 août 2012. Si l'on compare avec les totaux de l'année précédente le nombre d'animaux tués ou blessés est en augmentation : 180 en 2012 contre 172 pour toute l'année 2011. En revanche les destructions de ruches sont moins nombreuses : 3 cette année sur l'ensemble des Pyrénées françaises contre 35 l'an dernier. C'est l'Ariège qui a enregistré le plus de dégâts : 113 animaux au 31 août 2012 (114 pour toute l'année 2011) et 3 ruches (12 l'an dernier). Le nombre d'attaques où la responsabilité de l'ours ne pouvait être écartée, était de 98. Cette année, au 31 août, le nombre de dossiers imputés à l'ours était de 89. Il faudra attendre le bilan global 2012 pour avoir plus de précisions sur la prédation et les effectifs ursins. (*)
Sur l'ensemble du massif pyrénéen, en 2011, l'effectif minimum d'ours était estimé à 22 individus pour une aire de répartition d'environ 4000 km², dont 2500 en France.
Le taux de renouvellement de la population apparaît favorable de la Haute-Garonne au P.O. avec deux portées dont une de 3 jeunes (les jeunes de cette dernière étaient encore tous présents en novembre 2011).
L'équipe de suivi ours de la Generalitat de Catalogne a validé la présence d'une femelle adulte, probablement l'ours Bambou, accompagnée d'au moins un ourson de l'année sur la commune de Vielha et Mijaran dans le Val d'Aran en Catalogne le 12 juin 2012. Par ailleurs, une série d'observations photographiques d'une femelle adulte, probablement l'ours Caramelles, accompagnée de 2 oursons de l'année, a également été réalisée par l'équipe de suivi ours espagnole sur la commune d'Alt Aneu dans le Pallars Sobira en Catalogne les 26 juin et 5 août 2012.
*Les résultats complets du suivi 2012 permettant de connaître la population ursine dans les Pyrénées seront présentés, comme chaque année, au premier semestre 2013, après mise en commun et validation des informations collectées par les équipes chargées du suivi en Andorre, en Espagne et en France
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